LIvre de poche -mars 2-

Deuxième lecture du mois dans les poche :

Bertina Heinrich : La joueuse d'échecs

Présentation de l'éditeur
Un jeu peut-il faire basculer la vie d'une femme ? Difficile de le croire. Dans l'île de Naxos, les joueurs de trictrac sont légion, mais jamais aucune femme n'a approché les pions noirs et blancs. Quant à ceux d'un échiquier, n'y pensez même pas ! Cependant, pour Eleni, prise dans une vie sans aspérités et sans folie, le plus vieux jeu du monde sera le début d'une aventure
qui la mènera jusqu'à l'émancipation.

Amoureux des échecs, passez votre chemin, ceci n'est en aucun cas un livre sur les échecs. Bien sûr ce noble jeu est au centre du livre, mais tout celui-ci est autour de la relation d'une femme, Eleni, et de ce jeu inhabituel. C'est une passion perçue par les autres habitants de l'île comme "contre nature", qui dévore Eleni, au point parfois qu'elle en oublierai de préparer le repas, toute occupée qu'elle est à y réfléchir. Ce livre m'a donné envie de me mettre un jour aux échecs, j'ai trouvé qu'il en retrancrit bien les mystères et la passion, mais il n'explique en rien les règles du jeu...
On y découvre la vie ilienne dans toute sa caricature, ile perdue et hors du temps d'un pays qui fut parfois hors du temps. Les traditions pèsent, les filles quittent l'école à 14 ans et c'est ainsi, les femmes gèrent la maison, les hommes rentrent et le dîner doit être prêt... La passion de Eleni sonne donc comme une transgression, une rebellion, avec toute la difficulté, nouvelle pour elle, d'accepter sa propre différence, et surtout de l'assumer.

Un excellent livre, dont je recommande la lecture

Comments

[Aline]

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