Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Picoti-Picokoa
24 octobre 2007

Lectures d'automne

Un moment que je n'ai rien mis comme commentaire "livresque".
J'ai pourtant lu récemment quelques bons bouquins, c'est dommage de vous en priver.

Tout d'abord : "Tous les Noms" de José Saramago
41P61WPRH8L
J'avais, je crois, déjà commenté un livre du même auteur : "la Caverne", réflexion autour de l'allégorie du même nom.
Ici la quête identitaire autour d'un nom, celui d'une inconnue, amène monsieur José dans les méandres de la notion de temps et de celle d'identité. Un rythme très particulier, une langue superbe, magnifiquement traduite, décidément, je suis séduite par cet auteur !

résumé
"Dans l'administration kafkaïenne de l'état civil, les vivants comme les morts sont des fiches archivées. Employés sans visages, tâches absurdes et répétitives, hiérarchie toute puissante qui brime l'individu, tout participe d'un univers concentrationnaire et déshumanisant, brillamment transcrit par l'auteur portugais qui excelle dans l'art de mêler la réalité à l'invraisemblable. Dans ce monde où l'identité n'a plus de sens, seul M. José, homme sans âge et sans envergure, dont la servilité inspire le mépris, porte un nom. Mais bientôt, alors qu'il évolue en ce lieu placé hors du temps et du cours de la vie, M. José tisse, en secret et presque à son insu, les liens qui le mèneront vers l'extérieur. Sa collection de fiches de renseignements le conduit à s'intéresser à une parfaite inconnue, et peu à peu, à travers cette quête obsessionnelle, M. José part à la découverte de sa propre identité."

Emprunté à mon papa, un auteur que je voulais lire depuis un moment, plutôt en VO à l'origine, mais lu ici en français : Kate Atkinson. essai transformé, j'en relirai ! Pas du tout ce à quoi je m'attendais, c'est rigolo, mais une intrigue prenante et bien construite, malgré quelques ficelles, certains éléments sont un peu transparents, d'autres ont réussi à me surprendre, des tranches de vie qui se rejoignent et s'entrecroisent.
51BT2QGR4FL
Le résumé de 4° de couv donne bien le ton :
"Un détective privé enquête à Cambridge sur des affaires criminelles qui n'ont jamais été éclaircies. Il doit remonter à des événements du passé, souvent très lointains, pour suivre les traces de la mystérieuse " Souris Bleue ". Les intrigues sont situées dans des milieux sociaux très divers, allant de la classe ouvrière à la gentry. Les drames les plus poignants alternent avec les épisodes désopilants. On retrouve le regard caustique de Kate Atkinson sur notre monde moderne, la télévision et la " néfaste food ", entre autres. Anticipations et retours en arrière tiennent le lecteur en haleine. Les maux de notre société, l'amour parental avec ses excès et ses carences sont dépeints avec une étonnante âpreté de ton."

"Les yeux jaunes des crocodiles" de Katherine Pancol51zbmk7NibL
Bof.
En fait, j'ai eu beaucoup de mal à entrer dedans, un rythme et une écriture un peu trop "facile" à mon goût. Puis l'intrigue sympa et les pérégrinations de la famille de Joséphine m'ont attrapée, pour une lecture assez sympa au final !
Impression mitigée donc.

Résumé:
"Ce roman se passe à Paris. Et pourtant on y croise des crocodiles. Ce roman parle des hommes. Et des femmes. Celles que nous sommes, celles que nous voudrions être, celles que nous ne serons jamais, celles que nous deviendrons peut-être. Ce roman est l'histoire d'un mensonge. Mais aussi une histoire d'amours, d'amitiés, de trahisons, d'argent, de rêves. Ce roman est plein de rires et de larmes. Ce roman, c'est la vie. "

Enfin, plus ou moins en parallèle des précédents, je lisais un énoooorme pavé en anglais, très curieux.. un genre d'ovni : une histoire de l'Angleterre du début du 19° dans laquelle une forme de magie est présente... un bouquin à l'écriture très très "victorienne", un style volontairement désuet, un peu suranné. Très étrange, et carrément fascinant ! "Jonathan Strange & Mr Norrell"
J'ai vraiment bien aimé, malgré le nombre de pages (1006 !), la taille de caractères (un genre 8 points, si ce n'est 6... loupe conseillée) et les digressions (mais qui ajoutent une forme de crédibilité au texte).
Un roman au style très fouillé et un peu fouillis, avec des jeux de mots, des anecdotes, et une densité impressionnante, malgré une action assez lente le lecteur est tenu en haleine...
Précisons deux choses tout de même : tout d'abord ce style d'écriture doit être très difficile à traduire en français, donc j'ignore ce que la traduction donne; ensuite, s'il y est question de magie, que les chercheurs de fantasy passent leur chemin, ce livre n'est définitivement PAS un livre de fantasy...

résumé en français :
"Il y a des siècles de cela, du temps où la magie existait encore en Angleterre, le plus grand magicien de tous était le roi Corbeau. Enfant d’homme élevé par des fées, le roi Corbeau mêla sagesse féerique et humaine raison pour fonder la magie anglaise. En 1806, année où commence le roman, il n’est plus guère qu’une légende. L’Angleterre est gouvernée par un roi fou, Lord Byron bouleverse les mœurs autant qu’il révolutionne la poésie, les guerres napoléoniennes ravagent le pays… et plus personne ne croit à la pratique de la magie. Or voici que Mr Norrell, le reclus de l’abbaye de Hurtfew, lance un défi aux magiciens théoriciens qui pullulent dans le pays : il prouvera qu’il est le seul véritable magicien du pays. Dans une scène éblouissante, il prête parole et mouvement aux statues de la cathédrale d’York. La nouvelle du retour de la magie en Angleterre se répand jusque dans les frivoles salons londoniens. Pédant, prétentieux, Mr Norrell devient pourtant la coqueluche de la noblesse londonienne. Mais lui veut davantage : aider le gouvernement dans sa guerre contre Napoléon. Il bloque les Français en rade de Brest grâce à une immense flotte anglaise composée de navires nés de la pluie, et dote les côtes britanniques de charmes protecteurs.
Aider le royaume d’Angleterre n’est pas l’unique obsession de Mr Norrell. Car il veut aussi, et surtout, éliminer tout rival possible. C’est compter sans la prophétie : Deux magiciens paraîtront en Angleterre. Le premier me craindra ; le second de me voir brûlera. Et bientôt il croise sur son chemin un brillant jeune magicien, Jonathan Strange. Ce dernier est charmant, riche, un brin arrogant, mais imaginatif et courageux. Mr Norrell, séduit, le prend pour élève. Ensemble, ils éblouissent le pays de leurs exploits. Mais leur association tourne vite à la rivalité…
Plus de deux millions d’exemplaires vendus à ce jour, prix Hugo, prix Locus du premier roman, BookSense du roman de l’année, roman de l’année du Time Magazine, traduit dans dix-sept pays, bientôt adapté au cinéma par les studios NewLine, Jonathan Strange & Mr Norrell, publié sous deux couvertures différentes (soit noire, soit blanche) est un phénomène."

Ah, et dernière petite chose : il est précisé qu'il existe deux types de couverture : noire, ou blanche. La mienne est ROUGE....
Pour qui, pourquoi, je n'en ai pas la moindre idée. D'ailleurs, depuis le temps que ce livre était sur ma PAL, je ne sais plus où je l'avais acheté...

Publicité
Publicité
Commentaires
F
J'adore Saramago, aussi (mais pas lu celui-là...)
A
je note les titres !
Picoti-Picokoa
Publicité
Derniers commentaires
Publicité