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Picoti-Picokoa
18 novembre 2008

La liane du désir

La liane du désirCe roman est la suite de "ma soeur, mon amour", que je pensais avoir commenté dans ces pages, mais impossible de le retrouver...

Présentation de l'éditeur
On est toujours rattrapé par ce que l'on fuit. À San Francisco où l'ont portée ses rêves de modernité et d'ailleurs, Anju sombre après une fausse couche, laissant son mari Sunil impuissant. À Calcutta où elle est restée vivre selon les traditions, sa cousine Sudha subit l'opprobre pour avoir sauvé sa fille Dayita en bravant les interdits. Avec l'énergie du désespoir, la première va entreprendre de sauver la seconde. Mais plutôt que les portes du rêve américain, ce sont celles d'un huis clos étouffant qu'Anju va ouvrir à Sudha et refermer sur Sunil. Car la passion qu'il nourrit depuis toujours pour cette cousine à la beauté envoûtante et qu'il avait enfoui au plus profond de lui va resurgir, faisant voler en éclats le fragile équilibre de leurs vies déracinées. Au rythme des légendes indiennes, Chitra Banerjee Divakaruni raconte le poids de la culture originelle quand elle leste le passé, sa force quand elle gonfle l'avenir.

Un beau roman, qui malgré tout est moins envoûtant que le premier, dans lequel on rencontrait Anju et Sudha, cousines élevées comme deux soeurs, différentes autant que l'on peut l'être, et proches comme peu d'êtres peuvent l'être.
Anju et son mari Sunil sont installés aux USA, et Anju sombre dans la dépression après la perte d'un bébé. Ils décident d'inviter pour quelque temps Sudha et sa fille.
On y découvre donc l'adaptation Indienne à l'Amérique, avec toutes les caricatures, les incompréhensions, les révélations pour certaines... Dans le même temps C'est un huis-clos étouffant entre ces deux femmes et le mari d'Anju qui prend forme. Maladresse des uns et des autres, incompréhensions toujours, manque cruel de dialogue... C'est une enfance qui se détricote, un couple qui se dissout, et de nouvelles perspectives qui émergent.
Finalement, une forme d'accession à l'âge adulte.
A des éléments dans les dernières pages, on pourrait attendre un troisième volume de cette saga.

Excellent roman, toujours foisonnant, très riche, et cousu de traditions et contes indiens. Malgré tout, la magie de "ma soeur, mon amour" n'est plus aussi présente. Est-ce le lieu de l'action (les Etats-Unis) qui s'y prête moins ?? Est-ce que tout simplement l'âge adulte perd de la magie de l'enfance ? Toujours est-il que j'ai bien envie d'en lire un suivant s'il y en a, tout en étant un peu déçue de celui-ci lorsque je compare...

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Commentaires
M
ça me tente à part Anita Nair je connais peu la littérature indienne :-)
Picoti-Picokoa
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