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Picoti-Picokoa
23 octobre 2009

Le Jeu de l'Ange

1% Littéraire  2/7

Challenge du 1% littéraire 2009

Carlos Ruiz Zafon : Le jeu de l’Ange

Ce qu'en dit l'éditeur :

« Je t emmènerai dans un endroit secret où les livres ne meurent jamais et où personne ne peut les détruire... »

Barcelone, années 1920. David Martin, dix-sept ans, travaille au journal La Voz de la Industria. Son existence bascule un soir de crise au journal : il faut trouver de toute urgence un remplaçant au feuilletoniste dominical. Sur les conseils de Pedro Vidal, chroniqueur à ses heures, David est choisi. Son feuilleton rencontre un immense succès et, pour la première fois, David est payé pour ce qu'il aime le plus au monde : écrire.

En plein succès, David accepte l offre de deux éditeurs peu scrupuleux : produire à un rythme effréné des feuilletons sous pseudonyme. Mais après quelques années, à bout de force, David va renoncer. Ses éditeurs lui accordent alors neuf mois pour écrire son propre roman. Celui-ci, boudé par la critique et sabordé par les éditeurs, est un échec. David est d'autant plus désespéré que la jeune fille dont il est amoureux depuis toujours - et à laquelle le livre est secrètement dédié - va épouser Pedro Vidal.

Son ami libraire, Sempere, choisit ce moment pour l emmener au Cimetière des livres oubliés, où David dépose le sien. Puis arrive une offre extraordinaire : un éditeur parisien, Corelli, lui propose, moyennant cent mille francs, une fortune, de créer une texte fondateur, sorte de nouvelle Bible, « une histoire pour laquelle les hommes seraient capables de vivre et de mourir, de tuer et d être tués, d offrir leur âme ».

Du jour où il accepte ce contrat, une étrange mécanique du meurtre se met en place autour de David. En vendant sa liberté d écrivain, aurait-il vendu son âme au diable ? Épouvanté et fasciné, David se lance dans une enquête sur ce curieux éditeur, dont les pouvoirs semblent transcender le temps et l espace.

Mon avis :

J’avais lu, été fascinée, et énormément aimé « l’ombre du vent » du même auteur, il y a déjà deux ou trois ans. On retrouve dans cet ouvrage une partie des protagonistes, notamment le « Cimetière des Livres Oubliés », et une Barcelone envoûtante et sombrement magique, mais dans une ambiance tout de même foncièrement différente et extrêmement sombre…

Le Jeu de l’Ange est un roman très noir, magie noire, rivalités, meurtres en série, et un auteur un peu maudit qui a passé un pacte avec.. « l’Ange », au risque de s’y perdre, d’y perdre son âme et tous ceux qu’il aime. L’atmosphère est prenante mais glauque, le propos d’une noirceur qui m’a dérangée au bout du compte. Pas trace, ou si peu, d’optimisme,  mis à part deux ou trois personnages lumineux, tout semble s’assombrir au fil des pages, au cours de ces années trente qui vont mener vers la seconde guerre mondiale. Au final, je n’en garde que la noirceur et le sentiment de malaise généré par l’histoire et l’enchaînement des morts.

Un livre bien écrit, bien construit, une intrigue qui reste prenante, mais presque soulagée de le terminer, de pouvoir passer à quelque chose d’un peu moins étouffant… Une impression somme toute mitigée…

Je n'en garderai pas un souvenir impérissable...

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Commentaires
C
pour passer à un peu d'optimisme, je te conseille Le Club des Incorrigibles Optimistes de Guenassia (ma critique : http://petiteslecturesentreamis.wordpress.com/2009/11/23/le-club-des-incorrigibles-optimistes-de-guenassia/), prix Goncourt des Lycéens et pour plus de légèreté, La Délicatesse de David Foenkinos (ma critique : http://petiteslecturesentreamis.wordpress.com/2009/11/25/la-delicatesse-de-david-foenkinos/).
Picoti-Picokoa
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